Depuis près de 2 mois, la planète entière est touchée par la crise de Covid19. Bien que la maladie fasse un nombre de morts moins importants que d’autres déjà présentes dans la sphère sanitaire, elle pose un problème de fond : celui de sa durée et de sa gestion. Elle ne fait pas que mettre à mal les systèmes sanitaires, mais touche aussi de façon profonde à l’économie des pays du fait de sa vitesse de contamination et du stress qu’elle crée. Notamment dans des pays comme le Cameroun.
L’adaptation des entreprises face à la crise
Si d’après le Gicam, peu d’entreprises se disaient capables de tenir le rythme imposé par cette crise sanitaire au-delà de 3 mois, un certain nombre d’elles ont dû redéfinir leurs activités et prendre des mesures vis-à-vis des employés. Ne voulant pas procéder à des renvois massifs, une majorité d’entreprises consultées à procéder à des réaménagements horaires, à des congés partiels ou à des mises en chômage technique. Par ailleurs, certaines ont procédé à des passages en télétravail comme les secteurs bancaire ou numérique. Des restaurants ou des structures ayant un pan lié à l’alimentation ont adopté des modèles de livraison à domicile ou de vente à emporter afin de minimiser les pertes durant la crise.
La réaction de l’Etat pour les entreprises
Les demandes des entreprises étant principalement axées autour de la gestion de trésorerie et de celle de différents délais de déclaration fiscale, l’Etat semble avoir répondu dans une mesure correcte à ce besoin. En effet, il a initié une procédure d’exonération des taxes foncières, des taxes de séjour pour les hôtels ou encore des taxes de stationnement pour les taxis, moto-taxis ; associée à un appui aux entreprises. C’est ainsi un total de 114 milliards de FCFA sous diverses formes que l’Etat met à disposition des entreprises pour faire face à la crise. Si on peut s’attrister d’un manque de mesures précises à l’endroit des artisans et des petits métiers, on se doit tout de même de reconnaître un certain effort à poursuivre de la part du gouvernement.
Rédigé par Abdoulaye Mendeng