La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est entrée en vigueur le 1er janvier 2021. Initialement prévue le 1er juillet 2020, le décalage observé a été causé par la pandémie du Coronavirus qui secoue l’Afrique depuis l’année dernière. Ratifié par 34 pays africains au 30 novembre 2020 sur les 54 qui avaient signé l’accord, la Zlecaf vise à favoriser l’intégration économique du continent à travers la simplification des barrières douanières. Pour cela, il va est nécessaire de développer les liaisons terrestres, maritimes et aériennes. La Zlecaf se donne environ quinze ans pour atteindre cet objectif.
Par ailleurs, le projet devrait contribuer à réduire la pauvreté sur le continent et booster le commerce régional à 25% à l’horizon 2025. Le marché a visé environ 1,2 milliard de personnes. « Comme tout nouvel accord, il comporte des défis, qui sont notamment la question des liaisons aériennes et celle de la circulation des personnes dans une même région. Mais ce sont des défis sur lesquels nous progressons et que nous allons relever. Et puis, il y a également la question des droits de douane. La circulation est libre mais il faut établir des listes de produits qui sont considérés comme prioritaires pour chaque pays, il y a donc toute une organisation à mettre en place », explique Edite Ten Jua, une femme d’affaires à Sao-Tomé –et-Principe.