Pourquoi un code vestimentaire dans le secteur bancaire ?

En communication, il est un adage qui dit que l’apparence est vérité. S’il est bien normal de faire attention aux messages qu’on véhicule, qui que l’on soit ou quoi que l’on fasse, ça vaut bien pour le secteur bancaire n’est-ce pas ?

Les banques et les banquiers. Il s’agit là d’un univers admiré de bien des individus, car il est dit que “le banquier ne manque jamais d’argent” (sourire). Parlant des banquiers : les avez-vous déjà vu “mal vêtus” ou alors vêtus de manière négligée ? Bien sûr que non ! Si on se fie uniquement à l’adage mentionné plus haut, ça va bien évidemment de soi ! Il est important de renvoyer une image soignée, raffinée, propre, distinguée.

Dans ce sens, différents corps de métier ont bien évidemment évolué en développant ce qu’on peut appeler des codes vestimentaires, qui sont suivis, pour ainsi dire, à la lettre. Aux oubliettes les tenues trop colorées, les motifs fantaisistes et les “demi-saisons” si vous voulez faire partie de l’univers bancaire. Ici, on mise sur la sobriété, sans toutefois négliger l’élégance ou le chic.

Il faut relever que dans ce secteur, la manière de s’habiller n’a pas particulièrement évolué au fil des années. Le costume cravate demeure un standard qui est en fait repris dans l’ensemble de l’univers des métiers de la finance. Ce qu’on peut cependant relever c’est que la quête du tissu super noble qui s’accompagnait de la volonté de porter le costume le plus cher qui soit a perdu de sa verve.

Après la crise qui a émergé de l’univers de la finance fin 2000, la tenue impeccable des banquiers n’a plus suffi à rassurer. Les utilisateurs ont plus une quête de sobriété et de proximité qu’autre chose. Ceci n’exclut tout de même pas l’importance de cette dernière et le message qu’elle envoie : sérieux, fiabilité.

Si certains établissements bancaires ont fait du vendredi un jour “relax” où on peut se permettre de mettre des t-shirts, polos et autres éléments du genre, on peut tout de même dire que des éléments “standard” standard sont observables.

Le costume bleu marine

Vous souhaitez qu’on fasse un petit tour côté signification des couleurs ? On peut dire que le bleu (le bleu marine en l’occurrence) occupe la première place parmi les couleurs exploitées par les codes vestimentaires des établissements bancaires. Le bleu marine induit sérénité, apaisement et calme. C’est la couleur des personnes qui agissent de manière réfléchie et avec tranquillité d’esprit.

Le costume gris

La couleur de la rigueur et de la neutralité. Cette couleur a un effet particulier, tant elle navigue entre le sombre et le clair. C’est la tenue des personnes impartiales qui savent à la fois être graves et être chatoyants. Le gris est pragmatique : ni tout noir ni tout blanc, un peu comme la vie.

Le costume à rayures

Il vaut mieux éviter de penser au carrelé lorsqu’on est à la banque. C’est tout bonnement mal venu dans le code vestimentaire du secteur. Les rayures par contre, lorsqu’elles sont fines, font l’affaire, là où les grosses rayures semblent bien fantaisistes. Il s’agit ici d’envoyer un message de droiture et de précision. C’est la tenue des personnes qui savent où elles vont, sans détour.

Envoyer un message similaire à travers tout le personnel

Il faut relever qu’il s’agit ici de tenues aux couleurs unies. Pas de fantaisie ou de touche artistique. Il faut à tout prix éviter les risques de mauvaise interprétation.

S’il y a un autre élément à retenir, c’est que les codes vestimentaires ont également pour but de conserver l’unicité du personnel. L’équipe doit partager les mêmes valeurs, avoir le même esprit, et cela est notamment matérialisé par le style vestimentaire commun à tous les membres de cette dernière.

Il faut tout de même relever que les établissements bancaires installés en Afrique et au Cameroun notamment, fendent pour ainsi dire la poire en deux en produisant “le pagne de l’entreprise”. La manière dont ce dernier peut être porté (tout comme la fréquence) dépend de chaque institution et de ses règles, mais ceci dénote tout de même d’un désir de rapprochement et d’appropriation culturelle, car même si ce ne sont pas des entreprises philanthropiques, elles ont tout de même une volonté de rapprochement claire et qui, ma foi, peut être louable.

Souhaiteriez-vous que votre banquier mette parfois quelque chose de moins “carré” ?

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