Dans un mois s’ouvrira la 4ème édition du salon E-Commerce et Fintech à Kinshasa au Congo. A cette occasion se réuniront les principaux acteurs de l’écosystème Fintech au Congo. En effet, le secteur connait un forte croissance portée par la hausse des transactions en Mobile Money dans le pays. En 2021, le régulateur du marché l’ARPTC recensait plus de 12 millions d’abonnés actifs.
Un petit groupe d’acteurs pour un marché à fort potentiel
Le pays le plus peuplé d’Afrique Centrale compte seulement une dizaine de fintechs. Comparativement à son voisin le Cameroun moins peuplé, mais où fourmille le nombre de startups innovantes en finance. Il faut dire que le secteur est encore dans un état embryonnaire avec des fintechs ayant moyenne moins de 5 ans d’activité. Ces startups sont pour la plupart à l’initiative de jeunes entrepreneurs congolais. De ce fait, le développement de ces projets restent souvent limité faute d’attirer des investisseurs. Cependant, l’avenir du secteur s’annonce radieux d’autant plus que l’Etat mise sur une croissance du taux à 60% dans les années à venir.
Tableau des fintechs :

Des opportunités à saisir : services de transfert d’argent , agrégateurs de paiements etc
Au Congo, le taux d’inclusion financière reste très limité, seulement 27 % de la population adulte dispose d’un accès aux services financiers. Ainsi, le règlement en espèce reste largement utilisé dans les transactions quotidiennes et le paiement des factures d’eau, d’électricité, de scolarité. Toutefois, à l’image de toute l’Afrique, l’usage de l’argent mobile y progresse fortement favorisant un accès plus large au système financier. Les principaux opérateurs de mobile money auront besoin de partenaires notamment dans la construction du réseau d’agents. De plus, les startups pourront offrir des services d’intégration de solutions de paiements en mobile money auprès de marchands, entreprises et services publics.