L’assurance multirisque professionnelle, une solution de protection face aux incendies dans les marchés au Cameroun

Au cours de l’année 2023, des incendies ont encore frappé les marchés au Cameroun. En août, une dizaine de boutiques partaient en flamme au marché d’Ekounou à Yaoundé. A Douala, plusieurs boutiques s’embrasaient au marché Mboppi et au marché chinois d’Akwa. Pour chacun de ces incendies, si on ne compte de pas de victimes humaines, les pertes financières et en terme d’emplois s’avèrent élevés. Selon certaines sources, le bilan suite à l’incendie du marché chinois fait état de plusieurs millions de FCFA. Il faut ajouter à ce bilan, environ 500 personnes qui se retrouve sans emploi, ni revenus.

Qui va payer les dégâts ? Qui va rembourser ces nombreux commerçants ? Face à la recrudescence ces incendies, les commerçants devraient se prémunir en souscrivant une assurance multirisque professionnelle.

Ce qu’il faut savoir sur l’assurance multirisque professionnelle

L’assurance multirisque professionnelle est une assurance qui couvre les risques liés à l’activité professionnelle. L’assuré bénéficie d’une couverture des biens mobiliers et immobiliers liés à son activité professionnelle. Parmi les risques couverts, on peut citer : l’incendie, le dégât des eaux, le vol, le vandalisme etc. Ce produit peut répondre aux besoins d’assurance des commerçants Camerounais touchés par ces incendies récurrents. Au Cameroun, plusieurs assureurs proposent une assurance multirisque professionnelle. On peut citer parmi eux : AXA Cameroun, Allianz Cameroun, CPA Cameroun, Wafa Assurance.

Certes les garanties de ce contrat d’assurance sont attrayantes, mais qu’en est-il des conditions de souscription : tarifs, justificatif, modalités d’indemnisation.. En effet, les compagnies d’assurance au Cameroun communique très peu sur ce produit. Aucune transparence n’est affiché sur le tarif.

Par ailleurs, les commerçants des marchés font-ils parti de la cible des assureurs ? Etant donné qu’en majorité, ces derniers exercent leurs activités de manière informelle. Or il faudrait à minima disposer d’une immatriculation au RCCM et tenir une comptabilité afin de permettre à l’assurance d’identifier les biens à garantir en cas de sinistres.

D’autre part, l’une des causes principales de ces incendies serait l’état défectueux des branchements électriques. Une situation qui résulte des mauvaises pratiques des dits commerçants souhaitant souvent bénéficier de l’électricité sans payer. L’assurance ne serait donc pas la solution mais plutôt une prise de conscience de risque liées à ces mauvaises pratiques.

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